Alleviate

Comme si je voulais m’échapper de ce monde si étrange,
Où tout le monde se regarde, mais personne ne se voit…

L’odeur de mille parfums me perturbe,
La lumière et le mouvement,
Inépuisables et épuisants.

L’eau au contact de ma peau,
De mes pieds, de mes mains…
Mon corps tout entier imprégné de l’odeur de la terre mouillée,

COMME C’EST RÉCONFORTANT !

Quel soulagement dans ce martyre étranger.

Comme si je voulais m’échapper de cette peau de femme,
et me transformer simplement en créature sauvage…

Ici, je me réfugie,
dans l’abri infini,
Sous cette lumière qui illumine sans aveugler,
Sous le chant bruyant de l’eau,
qui m’apaise au lieu de m'abrutir,
Et les arômes…

COMME C’EST DÉLICIEUX !

Ici, ils ne me perturbent pas,
Mais ils m’enivrent dans une danse intérieure,
Qui me relie et m’ancre à la terre que je touche…

Maria Magdalena Ruiz Diaz